En réunion délocalisée de leurs commissions mixtes de la santé et des services sociaux, des députés de la Cedeao ont promis de s’investir dans la lutte contre la maladie à virus Ebola.
Les députés membres du Parlement de la Cedeao ont promis d’aider les pays de la sous-région touchés par la maladie à virus Ebola à combattre l’épidémie.
Ces parlementaires africains prennent part, depuis hier, à Dakar, à la réunion délocalisée de la commission mixte : commissions de la santé, des services sociaux, du genre, du travail, de l’emploi et du bien-être social. Le thème de cette réunion délocalisée a porté sur « L’épidémie de la fièvre à virus Ebola : évolution, bilan de la lutte et perspectives ».
Selon la co-présidente de la commission mixte, Fatimata Niambali, les députés sont prêts à apporter leur soutien et savoir-faire aux pays touchés pour l’éradication de cette épidémie. Cependant, les parlementaires, dit-elle, veulent être mieux informés sur les décisions et les mesures prises par la Cedeao et la communauté internationale dans la lutte contre la maladie à virus Ebola.
Encadrés par les experts en santé, ils vont, durant la réunion, faire une analyse de la situation actuelle des pays touchés par l’épidémie et formuler des recommandations sur les moyens et les actions à mettre en œuvre pour éradiquer cette maladie, explique Mme Niambali. « Nous allons aussi analyser les conséquences de la maladie sur le plan social, économique et politique. Ce qui permettra de proposer des mesures et recommandations qui viendront compléter celles déjà entreprises par la communauté internationale et la région ouest africaine », souligne le député sénégalais Moustapha Cissé Lô. Il indique qu’en raison de la progression rapide de la fièvre hémorragique à virus Ebola dans les zones urbaines et rurales des pays touchés, les parlementaires souhaitent davantage s’engager dans la lutte contre cette maladie.
Pour la 1ère vice-présidente de l’Assemblée nationale, Awa Guèye, les autorités et les bonnes volontés doivent soutenir les pays touchés par cette épidémie qui ne connait pas les frontières. En attendant, elle plaide pour le relèvement des plateaux techniques et l’accès facile aux soins à tous.
Saluant l’engagement des parlementaires de la Cedeao à combattre cette maladie, Khadim Diop, ministre de l’Intégration africaine, du Nepad et de la Promotion de la bonne gouvernance, qui a ouvert les travaux estime que l’épidémie qui sévit depuis bientôt un an en Afrique de l’Ouest a eu des conséquences humaines, sociales et économiques dramatiques. Par exemple, sur le plan économique, Ebola a porté un coup dur au secteur touristique et aux échanges entre certains pays membres de la Cedeao en matière de commerce transfrontalier. Reprenant une étude de la Banque mondiale, M. Diop rappelle que les pays touchés par cette épidémie pourraient enregistrer un cumul de plus de 500 millions de dollars de pertes économiques. « C’est dire l’urgence de mutualiser nos ressources et moyens, en vue d’éradiquer cette épidémie », lance-t-il. Par ailleurs, le ministre est convaincu que l’implication des députés contribuera, entre autres, à rendre la gestion de l’épidémie plus transparente et à renforcer la qualité de l’information à l’endroit des populations.Â
La fondation s'inscrit dans le long terme. Il faudra du temps pour éradiquer toutes les maladies et fléaux de notre pays. Il faudra des moyens, financiers et humains. Nous y arriverons, avec les moyens de la GUICOPRES, d'autres PARTENAIRES et de la population guinéenne. Car nous sommes tous acteurs du pays.
Aujourd’hui première entreprise de Guinée en termes de chiffre d’affaires, GUICOPRES est devenue un réservoir d’emplois pour les jeunes et un acteur de premier plan dans l’humanitaire. Kerfalla Camara n’oublie pas d’où il vient et, de ce fait, nourrit un sens élevé de la solidarité.